Cette année, nous étions à Andilly. J’ai presque envie de dire “comme d’habitude”, mais je ne suis pas moi-même un membre assez ancien pour le faire. C’était notre seconde année sur le terrain qui porte bien son nom : Camp des Terrasses. C’est un sacré ajustement pour nous qui étions habitués à pouvoir nous étaler sur une grande surface. Ici, il nous faut penser au moindre mètre carré et optimiser au mieux.
Après un vendredi de montage (on dit montage, mais il faut aussi penser triage, transport, etc.), nous étions fins prêts pour cette édition 2015. L’année d’avant, nous avions pour voisins les Rapa Nui de l’Ile de Pâques. Cette année, c’était un groupe de Mongolie, avec yourte, armures et tout. On a grandement apprécié de ne pas se faire réveiller à coup de meuleuse-à-moai dès les premières lueurs du jour.
Par contre, nous avions aussi de nouveaux voisins : les forgerons. Première année de fréquentation, il va falloir s’habituer. Entre nous qui les empêchions d’accéder à certains endroits pendant les démonstrations de baliste (qui se passaient juste derrière leur cabanon) et eux qui frappaient le fer tant qu’il était chaud pendant nos blablas de présentation… C’était un peu le saut dans le grand bain sans bouée. Mais globalement, ça s’est bien passé. Ils sont très sympas.
Dans le camp, Messire Christiaan était fidèle au poste, avec la fabrication des pinceaux. Dame Sarah avait son coin des épices. Dame Clairemonde présentait ses pigments. Messire Catherine expliquant les jeux. Et la cuisine cuisinait (mais je n’ai pas de preuve en enluminure).
Mon bilan (qui n’engage que l’auteur de cette note) :
Négatifs
– Un gros, gros point négatif sur cette édition 2015 relative au vol. Notre campement a été visité par deux fois (dans la nuit du premier weekend et le lendemain pendant le défilé) et le/les voleur/s nous ont soustrait un bien joli butin. Nous sommes devenus suspicieux envers les visiteurs et nos voisins. Certains d’entre nous n’ont pas ramené certains équipements le second weekend, de peur de les voir disparaître aussi. C’est déplorable. Chers voleurs, le crime ne paie pas. What goes around comes around. Karma, karma…
– Les visiteurs qui prenaient les contours de notre campement pour une annexe des toilettes. Ils pensent tous être les seuls à le faire, ça n’est pas grave, c’est la nature, et y’a une heure d’attente pour faire pipi. Ben, peut-être, mais quand vous êtes une centaine par jour à le faire, en deux weekend, ça n’est pas très sympa pour nous qui dormons sur place.
– Le gravier Les cailloux Les rochers qui font mal aux pieds (surtout quand on est en vraies chaussures médiévales avec semelle minimale en cuir).
Positifs
– Des nouveaux voisins bien sympathiques et des rencontres toujours très intéressantes. On revoit souvent les mêmes têtes mais parfois des nouvelles, et c’est toujours positif.
– Des visiteurs intéressés par ce que nous leur présentions et souvent intéressants aussi. Ça motive à continuer. Continuer à faire nos recherches et continuer à toujours vouloir nous améliorer.
– On dira quand-même merci à la météo qui nous a enfin (enfin !) fait cadeau d’une édition sans une seule goutte de pluie pendant les 5 jours de l’événement (sauf un petit vendredi soir, mais ça compte à peine). On a même pu démonter au sec. Woah !
– Un grand bravo et un merci très sincère aux bénévoles toilettes parce qu’à chaque fois que j’arrivais à y aller, c’était toujours bien plus propre que ce à quoi je m’attendais.
Nous avons globalement passé une super édition 2015. On réfléchi dès à présent sur des solutions pour que ça se passe encore mieux de notre côté l’année prochaine. Il y a matière à amélioration, notamment sur l’aménagement du Camp des Terrasses (qui manque de terrassement). Mais nous avons toute une année pour y travailler.
Chouette post Pouick, qui résume bien ce que nous avons vécu, merci 🙂
Et tu fais bien de le souligner, les échanges avec le public ont été intéressants, c’est très motivant !
N’est-ce pas ? Quand est-ce que tu fais un atelier slip ?